Goulia Kplinda Ange-Morell, affectueusement appelé Morel, vit à Yopougon, dans le quartier populaire de la SICOGI. À 27 ans, ce fils de Duékoué incarne bien plus qu’un simple parcours individuel : il est devenu un symbole de courage, de persévérance et de dignité.
On a tous croisé ce collègue qui critique tout, celui qui coupe la parole en réunion ou encore celui qui se plaint du matin au soir. Dans l’idéal, on aimerait travailler avec des personnes toujours positives, mais la réalité du monde professionnel est différente. On ne choisit pas toujours ses collègues. Pourtant, il faut bien collaborer pour avancer l’entreprise. Alors, comment garder ton calme, préserver ton énergie et rester productif face à des personnalités compliquées ? La clé réside moins dans le fait de « changer » l’autre que dans ta capacité à gérer la relation avec intelligence et maîtrise de toi-même.
Quand tu lances un projet, il y a souvent cette petite voix qui chuchote : “Si ça ne marche pas vite, c’est que ce n’est pas fait pour moi.” Et puis tu regardes autour de toi : les réseaux sociaux te bombardent de success stories d’entrepreneurs qui semblent avoir tout réussi en quelques mois. Forcément, tu commences à douter.
Si tu entreprends, une chose est sûre : tu vas te tromper. Peu importe ton intelligence, tes talents ou tes connexions, l’échec fait partie du jeu. Mais ce qui fait la différence entre ceux qui abandonnent et ceux qui grandissent, ce n’est pas le nombre d’échecs rencontrés… c’est la manière dont ils les utilisent.
On parle souvent de discipline comme d’une qualité presque magique, réservée à ceux qui semblent “naturellement organisés”. Mais en vrai, ce n’est pas compliqué. La discipline, ce n’est pas être parfait, c’est simplement tenir ses promesses envers soi-même, même quand personne ne regarde.
