Entre stress, piques des collègues, mauvaise humeur du patron, etc., il n’est pas toujours facile de rester calme. De plus, la plupart d’entre nous avons été élevés dans un esprit de compétition, de jugement et d’exigence. Or, ces conditionnements conduisent souvent à une mauvaise compréhension de l’autre.
Aujourd’hui, une communication de qualité est une compétence particulièrement précieuse. Marshall Rosenberg, psychologue américain, a développé un processus de communication appelé « Communication non violente » ou CNV qui nous aide à nous connecter les uns aux autres.
Le processus est constitué de quatre étapes :
Le processus de la CNV nous permet
d’agir à partir de l’intention de comprendre et de satisfaire les besoins de chacun
en se basant sur l’idée suivant : « Chaque message, quel que soit son contenu
ou sa forme, est l’expression d’un besoin. » Marshall Rosenberg
Par exemple, une mère pourrait
s’adresser ainsi à son fils : « Lorsque tu laisses tes vêtements dans le salon
au lieu de les emporter [observation], je suis énervée [sentiment] car j’ai
besoin d’ordre dans les pièces que nous partageons [besoin]. Pourrais-tu, s’il
te plaît, prendre tes affaires et les mettre dans ta chambre [demande] ? »
En utilisant le processus de la
Communication non violente, nous établissons un courant de communication qui
débouche naturellement sur de la bienveillance. La CNV peut être utilisée dans
de nombreux domaines : pour mieux cerner ses propres besoins, pour établir des relations
professionnelles efficaces, pour approfondir une relation de couple ou pour
gérer des situations politiques.
Si vous désirez en apprendre davantage
sur ce processus, je vous conseille vivement la lecture du livre de référence :
Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall B. Rosenberg.
Caroline Sonnois (coach professionnel)