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Le Sima promeut l’industrie créative

Le Sima promeut l’industrie créative © Esprit Magazine

Abidjan a accueilli les 17 et 18 novembres 2022, la première édition du Salon international des industries musicales de l’Afrique francophone (Sima), en présence du ministre de l’emploi et de la protection sociale, Adama Camara qui félicite cette solidarité du continent.

Nourrir des réflexions pour aboutir à la valorisation des acteurs de l’industrie musicale. Sensibiliser les acteurs, dégager des pistes de solutions concrètes afin de leur permettre de tirer pleinement profit de la digitalisation. Telles sont les raisons de la tenue du Sima.

Selon le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Adama Camara, accueillir à Abidjan la première édition du Sima est une invitation à promouvoir une Afrique solidaire et consciente de son immense potentiel.

« Depuis de nombreuses années, le monde du travail connaît de nombreux changements notamment avec le développement des industries musicales et créatives et surtout l’avènement du numérique. De nombreux nouveaux métiers viennent étoffer ce monde en plein bouleversement et bien sûr ce secteur n’y échappe pas », dit-il.

Outre des métiers traditionnels qui découlent de l’industrie musicale, poursuit-il, d’autres métiers à la faveur du boom numérique voient le jour. La visibilité et la promotion des artistes s’effectuent via le numérique en témoignent les réseaux sociaux notamment Facebook, Tiktok, Instagram. Pour le ministre, l’industrie musicale et le numérique génèrent aujourd’hui, un ensemble de métiers qu’il faut professionnaliser et préserver.  

Ce fut l’occasion pour des maisons de productions internationales, des distributeurs de musiques, des médias sociaux, des artistes, des producteurs, des professionnels de la musique de se réunir autour du thème : enjeux pour l’industrie musicale à l’ère de la digitalisation.

L’industrie musicale fait partie de ce riche patrimoine culturel, en plus d’avoir le potentiel pour se transformer en véritable manne financière. Pour la francophonie, les Industries créatives et culturelles (ICC) pourvoient des emplois, notamment pour les femmes et les jeunes. À cet effet, le Sima est aussi une plateforme d’hommage et de reconnaissance des hommes et des femmes qui soutiennent inlassablement la musique de l’Afrique francophone.

« C’est pourquoi nous avons l’insigne honneur de décerner le prix Hamed Bakayoko à Ouattara Dramane, un mécène de la musique », explique le commissaire général du Sima, Mamby Diomandé.

Pensé et créé par des experts de l’industrie musicale, le Sima est un salon qui forme les acteurs de cet écosystème et offre une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents. Véritable promoteur de l’industrie musicale africaine, il propose des rencontres avec de potentiels clients et des partenaires, la valorisation des offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir des connaissances et des logiques business du marché africain et international.

 

En 2017, l’industrie musicale a généré plus de 17 milliards de dollars hors concert sur le continent africain. Un marché en plein essor pour les prochaines années.

 

Maurelle Kouakou

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