Il est situé à 10 kilomètres de Port-Bouët, commune Est de la capitale économique ivoirienne. À l’intersection du village de Modeste et du quartier Anani dans la commune de Bassam en banlieue abidjanaise, se cache derrière sa forêt de cocoteraies, Gbamblé.
Ce n’est pas un éco-village, mais il en revêt certains vêtements. Bourgade située dans la ville de Bassam, Gbamblé est un village qui garde son authenticité. Ses maisons en bois, sa forêt de cocoteraies, son lac, son alimentation privilégiant les mets locaux…
Ici la vie
est d’une douceur et d’une simplicité qui rompt avec le vacarme de la ville.
Au bord de
l’océan atlantique, il offre une façade maritime agréable et procure un air
frais à ses habitants et aux visiteurs. Cadre idéal pour la contemplation, la
méditation et la réflexion, il pourrait être le siège d’inspiration d’idées
nouvelles.
Loin d’être
une autre Hawaï, Gbamble se laisse cependant découvrir et apprécier. « Nous
accueillons tout le monde ici. Les gens viennent de partout pour passer le
week-end ici, en famille ou entre amis pour profiter de la plage, pour du
tourisme et voir ce que nous avons de beau », confie le chef de ce village, Jean
Bassitché.
Ce hameau,
c’est aussi son lac. Le lac Gbamblé dont le village tient le nom. Pas
suffisamment exploité et mis en exergue, il reste toutefois d’un charme
naturel. Une eau qui accueille volontiers, la baignade d’enfants et parfois d’adultes,
plus enclins à profiter de ses poissons. Gbamblé, c’est également sa forêt.
Cette cocoteraie d’où l’on en entend des chants et des vols d’oiseaux qui
traduisent la sécurité de ces ovipares dans ces lieux.
Un village
qui s’efforce de garder une dimension humaine et conviviale réelle, vivant au
plus près de la nature, d’une façon autonome, produisant sa propre alimentation.
La pêche, la transformation du manioc sont les activités principales des
populations.
Ancêtre des
villages la commune de Grand Bassam, le respect de la tradition et des valeurs
coutumières demeurent l’essence de la presqu’île.
La
rédaction