Bien loin les préjugés sur la formation à distance avec son corollaire d’appréhensions sur le curriculum du candidat. Le e-learning est devenu la formule par excellence, à l’ère du digital.
Le marché de l’emploi est devenu une autoroute qui exige du carriériste, une compétente transversale. Le système Licence Master Doctorat (LMD) a accéléré le processus de la formation grâce à Internet. L’intégration de formation diplômante en ligne a changé les habitudes.
Un mode de
vie sans contraintes d’espace et de temps. Demain, (tout) le cursus de
formation pourrait s’apparenter à quelque chose de virtuel, d’électronique. On
n’en est pas encore là, mais l’idée a germé dans les esprits des pédagogues.
Des réformes,
de l’innovation, une révolution. Certainement. D’abord proposée, à distance,
par les grandes universités internationales, la formation en ligne a intégré
(toutes) les écoles du monde. Pour le grand bonheur des apprenants.
Les
affranchis !
Un eldorado
professionnel pour l’Afrique. Des cadres et des dirigeants ont vite franchi le
pas des parcours pour managers. Les jeunes aussi, au cycle supérieur (pour le
moment). Cette couche active n’a donc plus besoin de se casser la tête pour se
former - à l’étranger. La certification en ligne permet à cette génération
(mobile) d’être compétitive sur le marché local, à la suite de la formation.
Dans un certain nombre de métiers. Nouveaux pour la plupart et directement liés
au digital. Les anciens emplois s’adaptent ou se mettent à jour.
Il y a
toutefois un bémol. Des universités et des grandes écoles africaines qui ont
suivi le mouvement ne réunissent toujours pas les conditions de formation.
Les
apprenants peinent à avoir accès à Internet et/ou à un ordinateur. Les plateformes
de formation ne sont pas encore adaptées. Les ressources en ligne n’existent
pas et ne favorisent pas une interaction voire une interactivité dans
l’apprentissage (entre enseignant et apprenant).
Ce « Open
Classroom » de la formation en continue (ou non) est accessible en série, à la
carte et en toute flexibilité dans des formats courts ou longs et pour tous les
budgets y compris par MOOC. Un nouveau levier (organisation personnelle et
perte de repères) qui contraste avec la formation en présentiel.
Se posent
alors les attentes en termes de qualification et de satisfaction. Dès lors, nos
réserves alertent sur la nécessité d’accompagner l’application du système LMD
dans cette nouvelle formation et de son économie qui gonflent le quota (annuel)
de diplômés.
En attendant que la machine soit suffisamment huilée sur le continent, chaque africain (éligible) a l’opportunité de se former en ligne, en intégrant et en mettant en avant, son développement personnel. De quoi booster davantage sa carrière.
La rédaction