De la puberté à 25 ans environ, toutes les cellules sont en phase ascendante. Aux alentours de 35 ans, les indicateurs de vieillissement, appelés “ biomarqueurs ”, donnent les premiers signes de dégradation. À partir de 45 ans, les productions hormonales (DHEA, mélatonine, hormones de croissance…) sont en chute libre, avec pour conséquences un relâchement de la peau, une perte d’énergie, une fatigue chronique…
Si l’alimentation est saine et équilibrée, l’assiette regorge de bienfaits antioxydants et constitue le premier bouclier anti-vieillissement de la peau.
Ces aliments anti-âges ne promettent pas d’arrêter le temps, mais ils nous aident à mieux y résister. Certains d’entre eux sont même capables de freiner le vieillissement si l’on prend soin de soi, en se préservant des pollutions chimiques (pesticides, parabens, métaux lourds…), mais aussi psychiques (stress divers, émotions mal gérées).
Heureusement, on peut diminuer l’action des radicaux libres en jouant sur plusieurs paramètres : un bon sommeil, de l’activité physique et une alimentation équilibrée. On booste la régénération cellulaire et on favorise l’élasticité de la peau en suivant ces grands principes alimentaires : on fait donc le plein d’antioxydants.
Pour bien affronter les années qui passent, voici les règles d’or de l’alimentation anti-âge
On privilégie donc les nutriments qui contiennent des antioxydants ( cacao « chocolat noir », myrtille, framboise, fraise, brocoli, kale, épinards, betterave rouge, mais aussi tous les super fruits : goji, aronia, cranberry, physalis, mangoustan, baobab…). Les plus intéressants sont les plus colorés notamment : carotte et mangue riches en caroténoïdes ; tomate riche en lycopène ; kiwi et persil riches en vitamine C ; fruits rouges riches en anthocyanes (surtout le raisin et la myrtille. Il est aussi important de les varier et de suivre les saisons.
Ce sont eux qui piègent les « radicaux libres », des
substances présentes dans l’organisme qui favorisent le vieillissement des
cellules.
Mangez 1 à 2 fois par semaine des poissons gras (maquereau, sardine, hareng, saumon bio ou sauvage). Riches en acides gras essentiels Oméga 3.
Boire du thé vert
Cette boisson parmi les plus consommées au mode est
reconnue pour ses effets antioxydants grâce à sa richesse naturelle en
polyphénols, des antioxydants naturels, parmi lesquels les catéchines.
À choisir bio bien évidemment pour éviter qu’il ne contienne des pesticides, nature ou aromatisé à la menthe, au jasmin, aux fruits… pour varier les plaisirs.
Épicer son alimentation
Non seulement certaines épices rehaussent les saveurs et
les couleurs des aliments, mais en plus, ce sont des concentrés de molécules
antioxydantes. Le top 5 : curcuma, cannelle, clou de girofle, noix de muscade,
poivre.
Choisir les bonnes graisses saines et les varier
Il faut mettre à l’honneur les huiles végétales : olive, colza, sésame, noix, avocat, noisette, coco…
Manger de tout, un peu
La variété et la modération doivent prévaloir. On peut
s’inspirer pour cela du principe japonais du « Hara Hachi Bu », pilier du
régime Okinawa (bien connu pour ses vertus anti-âge) qui consiste à ne manger
qu’à 80 % de sa sensation de satiété, ceci afin de préserver ses fonctions
digestives et de consacrer son énergie à d’autres fins.
La variété est aussi essentielle : un seul aliment, même très riche en antioxydants aura toujours moins d’effets que plusieurs aliments associés dont les bienfaits seront conjugués.
Exemple de menu ANTI-VIEILLESSE
Petit-déjeuner : un grand verre d’eau tiède avec du jus
de citron ; un thé vert sans sucre ; 2
tartines de pain complet + fromage blanc ; 1 portion de fruit ( framboise ou des fraises) + 1 poignée d’amandes
Déjeuner : salade de tomates-mozzarella avec huile
d’olive ; poulet grillé au citron ; haricots rouges à la sauce tomate ;
yaourt au soja ; mangue fraîche et gingembre
Collation : un thé vert sans sucre ; orange ou mandarine
ou pamplemousse.
Dîner : soupe de légumes de saison ; épinards sautés à l’ail ; poire
Dima
Khalil (nutritionniste-diététicienne)