Le mois de décembre touche à ce que nous avons vécu, à ce que nous n’avons pas réglé, à ce que nous espérions, à ce que nous avons perdu, et à ce que nous rêvons encore.
Décembre apporte la fin… et tout ce qu’une fin contient
Les fins
réveillent toujours quelque chose. Elles nous
obligent à regarder en arrière, parfois avec douceur, parfois avec douleur. Elles nous
rappellent le temps qui passe, les promesses qu’on s’était faites, les projets
qu’on n’a pas terminés, les personnes qu’on a perdues en route.
Décembre n’est pas une simple page : c’est une charnière. Un moment où l’on se retrouve face à soi, face à son année, face à ses choix. Et cette confrontation, même silencieuse, éveille des émotions profondes.
Décembre fait remonter ce qu’on a mis de côté
Pendant l’année, on avance, on travaille, on gère, on encaisse. On se dit qu’on verra “plus tard”. Mais décembre, lui, ne laisse plus de “plus tard”. Il ramène à la surface les émotions non exprimées, les blessures non digérées, les joies qu’on a oubliées, les regrets qu’on pensait avoir effacés.
Ce n’est pas une punition. C’est une invitation. Une façon de dire : “Avant d’entrer dans une nouvelle année, regarde ce qui reste en toi.”
Décembre réveille la nostalgie… même chez ceux qui ne sont pas nostalgiques
C’est un mois qui parle d’enfance, de souvenirs, de familles, de rituels.
Même si les fêtes n’ont rien de magique pour certains, elles portent toujours une trace, une résonance, un souvenir. On pense à ceux qui sont là. À ceux qui ne sont plus là. À ceux qui manquent. À ceux qu’on aurait voulu garder.
Décembre
rend l’absence plus visible, mais il rend aussi la présence plus précieuse.
Décembre nous reconnecte à notre humanité
Quand les
jours raccourcissent, que la lumière baisse, que le froid s’installe, quelque
chose en nous ralentit.
Le corps demande du repos. Le cœur demande de la douceur. L’âme demande du sens. C’est ce ralentissement intérieur qui ouvre la porte aux émotions.
On ressent plus. On perçoit plus. On comprend plus. Ce n’est pas de la fragilité. C’est de l’humanité.
Décembre prépare une renaissance
Toutes ces émotions ne remontent pas pour nous écraser. Elles remontent pour nous libérer. Décembre est un mois de transition, un mois de nettoyage intérieur.
Ce que tu ressens, même si c’est intense, n’est pas un poids. C’est un passage. Une étape. Une préparation. La fin de l’année n’est pas seulement un bilan.
C’est un dépouillement. On laisse derrière soi ce qui n’a plus sa place. On se réconcilie avec ce qui nous a blessés. On garde ce qui nous a fait grandir. Et on se prépare, doucement, à accueillir le neuf.
Décembre n’est pas simplement un mois chargé d’émotions. C’est un mois qui nous ramène à nous-mêmes. Qui nous apprend à sentir. Qui nous rappelle que nous avons un cœur, un chemin, une histoire. Et que chaque fin porte, en silence, le début d’autre chose.
La rédaction