Après des tournées dans les Districts des Savanes (Kong, Boundiali, Korhogo), des Lacs (Daoukro, Toumodi, Dimbokro) et la région du Moronou (Bongouanou), le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, poursuit sa campagne contre l’orpaillage illégal, peut-on lire sur le site officiel du gouvernement. La récente étape à Adzopé, dans la région de La Mé, a mis en lumière l’importance de concilier exploitation des ressources et développement durable.
« Notre ambition est de faire de la Côte d’Ivoire une référence africaine en matière de gestion des ressources extractives. L’orpaillage illégal ne doit pas compromettre les bénéfices attendus de notre sous-sol », a déclaré le ministre. Il a insisté sur une approche « d’abord locale », le gouvernement venant ensuite appuyer les initiatives des communautés.
Pour contrer ce fléau, un dispositif de
sensibilisation décentralisé sera mis en place. Préfets, sous-préfets et
autorités traditionnelles relayeront le message jusqu’au niveau des villages,
avec le suivi des élus, cadres et jeunes. Le ministre a également encouragé des
réunions régulières impliquant sociétés minières, chefs traditionnels, guides
religieux et jeunes afin d’assurer transparence et respect du code minier.
Selon Sangafowa-Coulibaly, une industrie extractive
bien encadrée peut devenir un moteur de progrès et de cohésion, tandis qu’une
mauvaise gestion engendre désordre et discorde. Cette stratégie s’inscrit dans
la vision du Président Alassane Ouattara : faire de la Côte d’Ivoire un pays
émergent et un leader africain de l’or, du pétrole et de l’énergie d’ici 2030.
Richard Konan