C’est dans ce silence particulier, juste avant janvier, que la vie nous offre une chance rare : celle de se recentrer, de regarder en soi, d’écouter ce que l’année a laissé dans notre cœur. Pas pour faire un bilan parfait ni pour écrire une liste de résolutions qu’on ne tiendra pas. Mais pour comprendre où l’on en est réellement. Et trois questions peuvent tout changer.
Qu’est-ce que cette année a laissé en moi ?
Il y a ce
que tu as vécu et ce que tu en as gardé. Ce que l’année t’a appris, même dans
les moments où tu pensais simplement survivre. Ce que tu as découvert de toi :
ta force, ta fragilité, ta patience, tes limites, tes élans.
Chaque année
laisse une trace, même légère. La question, c’est de la reconnaître. Parce que
c’est cette trace qui te construit, qui te prépare, qui t’aligne.
Qu’est-ce que je refuse d’emmener avec moi en janvier ?
Tout ce que
tu portes n’a pas vocation à te suivre.
Les poids
émotionnels, les déceptions que tu rumines, les attentes qui te fatiguent, les
peurs qui t’empêchent d’agir… tu n’es pas obligé de les prendre avec toi.
Laisser
partir, c’est un choix. C’est aussi un acte de courage et un acte d’amour
envers soi.
Tu n’es pas
obligé d’entrer dans une nouvelle année avec les bagages de l’ancienne.
Qu’est-ce que je veux appeler dans ma vie pour la suite ?
Il ne s’agit pas une résolution ni d’une performance, mais d’une intention.
Quel mot, quelle énergie, quel souffle veux-tu inviter dans ton année ? De la paix ? De l’audace ? De la simplicité ? Du renouveau ? Choisir ce que tu veux appeler, ce n’est pas forcer la vie. C’est te préparer intérieurement à la recevoir.
Ces trois
questions ne sont pas un exercice de fin d’année. Ce sont des portes qui
t’ouvrent à la compréhension, à la libération et à la préparation.
Retiens ceci :
janvier ne commence pas quand le calendrier change. Il commence quand ton
esprit s’allège, quand ton cœur s’ouvre, quand tu décides d’entrer dans la
nouvelle année avec conscience, pas avec pression. Bon mois de décembre.
La rédaction