Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, s’est rendu sur place pour représenter le gouvernement lors des obsèques. Sa présence visait avant tout à exprimer la compassion de l’État et à témoigner de la solidarité nationale envers les familles frappées par cette tragédie.
La
cérémonie, empreinte de douleur et de recueillement, a rassemblé plusieurs
hautes personnalités, parmi lesquelles Patrick Achi, ancien Premier ministre et
conseiller spécial du président de la République. Étaient également présents
des représentants du ministère de la Solidarité, des élus et cadres de la
région, le corps préfectoral, des chefs traditionnels, des responsables
religieux et de nombreux proches venus soutenir les familles endeuillées.
Au nom du
gouvernement, le ministre Pierre Dimba a indiqué que des instructions fermes
avaient été données pour comprendre les causes exactes du drame. Les enquêtes,
conduites sous la supervision du professeur Eholié Serge, ont conclu à une
toxi-infection alimentaire collective. Selon les résultats, les ingrédients
utilisés dans la préparation de la bouillie, notamment le maïs et le sucre,
auraient été contaminés.
Face à cette situation, des mesures urgentes ont été engagées pour retirer les produits incriminés et éviter tout nouveau drame.
D’après les services sanitaires, notamment l’Institut national d’hygiène publique, 97 cas sévères ont été recensés, touchant 54 enfants et 43 adultes. Le bilan humain est lourd, avec le décès de 11 enfants, âgés de 16 mois à 22 ans. Les personnes blessées continuent d’être prises en charge dans les structures sanitaires de la région de la Mé.
Richard Konan
