Le présentateur vedette et directeur des programmes de NCI, Cheick Yvhane, a lancé le vendredi 24 février à Abidjan, les Jayli Awards, une cérémonie de récompense visant à promouvoir l’excellence de la musique africaine.
L'ambition est légitime : renforcer le
positionnement de la musique africaine au cœur de l'excellence. ‘’C’est peut-être prétentieux mais ce n’est pas
irréalisable’’, dit-il avec assurance.
Selon Cheick Yvhane, par ailleurs directeur de la rédaction d'Esprit Magazine, il faut
relever le niveau de la compétition en misant sur la crédibilité.
« Nous voulons rendre fiers
nos acteurs culturels et contribuer, par le prestige du rendez-vous, à leur
ouvrir davantage les portes du marché international, Abidjan étant la plaque
tournante de la musique africaine », explique ce ‘’rêveur pragmatique’’.
Placée sous le parrainage de Madame Dominique Ouattara, première dame de Côte
d’Ivoire, cette cérémonie récompensera vingt-trois des meilleurs acteurs
culturels africains. Pour la première édition prévue en octobre 2023, le
promoteur promet ‘’un grand show à l’américaine’’.
La compétition sera arbitrée par un jury composé de 9
membres issus de différents pays africains. Il s'agit de l'artiste Lokua Kanza, du journaliste Robert Brazza de la
République Démocratique du Congo, de Claudy Siar, journaliste à RFI, de
Paola Audrey Ndengué du Gabon, du musicien sénégalais Didier Awadi, du chanteur
et compositeur David Tayorault et du chorégraphe Georges Momboye de la Côte
d'Ivoire.
Ce jury aura pour mission de
désigner son lauréat par catégorie. Mais
c’est le vote du public qui sera décisif puisqu’il comptera pour 75 % du décompte final. Les œuvres artistiques
seront accessibles sur le portail des Jayli Awards.
Le trophée Jayli consacre le travail remarquable des acteurs
du monde culturel. Il vise à soutenir le gouvernement ivoirien dans ses efforts
de création d’un cadre de travail propice à l’éclosion de talents.
Jayli
est la déclinaison de ‘’Djéli’’ qui signifie griot en langue Malinké. Il
symbolise à la fois le savoir, la voix, la musique et les instruments, la
préservation et la promotion de la culture et de l’histoire.
Maurelle
Kouakou