Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, via la Direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI) et la Direction de la valorisation et de l’innovation (DVI), cette rencontre a réuni chercheurs, producteurs et acteurs économiques autour de l’ambition de faire de la science un levier concret de transformation agricole.
Il ressort des
échanges que le maïs occupe une place centrale dans l’alimentation ivoirienne
et ouest-africaine. Il nourrit les populations, alimente les élevages et
soutient des milliers d’emplois dans la production, la transformation et la
commercialisation.
Mais la
filière traverse encore de nombreux défis, notamment le changement climatique,
la rareté des semences performantes, les pertes post-récolte ou encore la
faible organisation des circuits de vente fragilisent sa compétitivité.
Lors de la
cérémonie d’ouverture, le professeur Koné Tidiani, directeur général de la
Recherche et de l’Innovation, a rappelé que le maïs n’est pas seulement une
denrée agricole, mais un pilier de sécurité alimentaire et de développement
économique. Il a insisté sur la nécessité d’innover pour accroître les
rendements et valoriser les savoirs issus de la recherche locale.
Les
participants ont travaillé à l’élaboration d’une feuille de route nationale et
formulé des recommandations concrètes pour renforcer les performances de chaque
maillon de la chaîne, de la production à la commercialisation.
L’un des
objectifs majeurs est la création de plates-formes de collaboration entre
chercheurs, agriculteurs et entreprises afin de stimuler l’innovation et de
donner une nouvelle impulsion à la filière maïs en Côte d’Ivoire.
Cet atelier
marque ainsi une étape importante dans la volonté du gouvernement de lier
recherche scientifique et développement économique, en plaçant l’innovation au
cœur des stratégies agricoles du pays.
Richard Konan