Actualités
  • Littérature : : Gala de remise du prix Ivoire à l'Heden Golf Hôtel ce samedi à 18h
  • Littérature : Spécial Café Littéraire Prix Ivoire 2022, ce vendredi à l'institut français à 17h, avec Samy Tchak
  • Sport : Reprise du championnat nationale de Basket-ball ivoirien le 26 novembre 2022 au Palais des Sports de Treichville.
  • Infrastructure : Lancement des travaux de construction de l’échangeur du carrefour Akwaba à Port-Bouët ce mercredi 09 novembre 2022.
  • Économie : Abidjan abrite la 5ème édition du Salon de l’Épargne, de l’Investissement et du Patrimoine (SEIP), les 10 et 11 novembre 2022.
  • Culture : Abidjan accueille la première édition du Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA), les 17 et 18 novembre 2022.
  • Sport : Le championnat de basket Africain, Road to BAL 2023 se tiendra du 14 au 20 novembre 2022 au Palais des Sports de Treichville.
  • Musique : L’artiste chanteur Ks Bloom sacré Primud d’Or de l’année.
  • Entrepreneuriat : Augustin AKOU, DG de 2A MEDIA GROUP, invité de la Fondation Sephis pour le Programme AWF.
  • Distinction : Le professeur de Philosophie Tanella Boni, faite officier de l'Ordre National.
  • Culture : Colloque international d'hommage au professeur Tanella BONI du 03 au 05 novembre 2022 à l'Université FHB de Cocody.
  • Climat : Tenue de la COP27 à Charm el-Cheikh (Égypte) du 7 au 18 novembre 2022.
  • Littérature : le prix Goncourt 2022 attribué à Brigitte Giraud pour son livre « Vivre vite ».
  • Culture : Lancement du Festival des Régions de Côte d'Ivoire ce vendredi 04 novembre 2022 à Aboisso, en présence du Dr Eugène Aka Aouélé Président de l’Assemblée des Régions et Districts de Côte d'Ivoire (ARDCI).
  • Culture : Décès de l’écrivain ivoirien Charles Nokan à 86 ans.
  • Industrie musicale : Du 17 au 18 Novembre 2022, Abidjan abrite la première édition du Salon des Industries Musicales d'Afrique Francophone (SIMA).
  • Presse : Le président du Cocan Amichia François à la une du numéro 34 du magazine Esprit.

Un séisme affectif à surmonter

Un séisme affectif à surmonter © Esprit Magazine

« Le kidnapping diffère des délits contre les biens : c’est un acte retors, un mélange de cruauté et d’indifférence envers la cellule humaine de base, la famille », écrit Mark Bles dans son livre Le marché du kidnapping (angl.).

«  Par leur fréquence, les enlèvements sont devenus intolérables pour la nation toute entière. Et c’est la nation toute entière qui doit combattre ce mal » Ainsi s’est exprimé le Premier ministre de Tchétchénie.
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a quant à lui condamné le phénomène d’enlèvement d’enfants qui secoue la Côte d’Ivoire ces dernières années. Il a déclaré : « Je condamne avec fermeté ces crimes ignobles, perpétrés sur des enfants sans défense. »
 
Tout le monde peut être un jour victime d’un enlèvement, toutefois, les enfants sont particulièrement exposés, du fait de leur naïveté et de leur vulnérabilité.
 
Les causes
Des spécialistes avancent une foule de raisons pour expliquer cette envolée de l’enlèvement. La situation économique désespérée de certaines régions en est une. C’est uniquement pour l’argent qu’opèrent les kidnappeurs
Surmonter le traumatisme
Pour la famille, un kidnapping est un séisme affectif. Minute après minute, heure après heure, elle passe de l’espoir au désespoir, le cœur rempli de haine ou un sentiment de culpabilité ou d’impuissance.
Retrouver un proche, n’est pas forcément la fin des souffrances affectives. Une infirmière enlevée en Somalie donne ce conseil : « Il faut parler aux siens ou à ses proches, et se faire soigner si nécessaire. »
« Une thérapie appliquée peu après l’évènement réduit le risque de séquelles permanentes », dit Rigmor Gillberg, spécialiste du soutien psychologique de la Croix-Rouge.  
 
Selon les pays, les mesures prises pour lutter contre le kidnapping sont différentes. Par exemple, les autorités guatémaltèques ont institué la peine de mort pour les kidnappeurs.
Pour de nombreuses familles, une seule chose paraît viable : obtenir aussi vite que possible des résultats pour retrouver leur proche.
Les solutions proposées sont souvent d’ordre préventif. Des journaux expliquent comment éviter un enlèvement, sauter d’une voiture en marche ou vaincre psychologiquement les kidnappeurs.
Le problème du kidnapping est si complexe et ses racines si profondes que l’éliminer semble hors de pouvoir de l’homme.
Vous serez certainement d’accord pour dire que l’élimination du kidnapping passe par l’inculcation de valeurs saines. Cependant, si excellente soit-elle, une œuvre d’instruction ne pourra réformer tous les malfaiteurs, pas même la majorité. Évidemment, la criminalité subsistera tant que subsisteront les conditions qui en font le lit.
 
Lydia Fagette, conseillère de vie

Article précédent La touche des cauris
Article suivant 2A Média Group célèbre ses femmes