Le premier pas vers le respect, c’est l’émerveillement. Et cela convient bien dans le cas de la sauvegarde de notre environnement. Il est plus ou moins difficile d’apprécier à sa juste valeur une terre que l’on n’a jamais connue. L’écotourisme vient reconnecter l’homme à son environnement. Il est le premier pas vers le respect de la nature.
La forêt du Banco, une végétation dense, classée et située au cœur d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Cette richesse, qui a été laissée à l’abandon, a longtemps souffert d’une réputation peu reluisante. Celle de servir de gîte aux criminels et autres malfaiteurs.
L’image de
ce paradis terni, peu d’Ivoiriens s’y aventurent. Passer au-delà de ce que l’on
pourrait appeler un « mythe », découvrir cette forêt est une belle expérience
qui vous marque. Une expérience qui vous coupe de toute la pollution externe et
vous force à admirer cette diversité biologique que renferme cette végétation.
Vous découvrez,
vous apprenez l’histoire de votre environnement et vous vous identifiez à elle.
DÉCOUVRIR LA NATURE, C’EST L’ADOPTER…
L’unique
manière de se sentir concerné(e) par les questions environnementales, surtout
sous les tropiques, c’est de se rendre compte du privilège que nous avons.
Celui d’avoir des végétations encore vierges, de nombreux cours d’eau, des
fleuves, des montagnes, des plages exceptionnelles, des cascades, et, loin dans
les contrées, une nature qui conserve une qualité d’air pur.
L’écotourisme,
c’est la curiosité, la recherche, une envie de découvrir ce qui nous entoure.
Une conquête et une appropriation de cette valeur ancestrale. Cela implique de
s’imprégner de l’histoire de nos peuples et de son rapport avec la nature.
L’exemple du village des singes dans la région Ouest du pays.
La rédaction