Flash Infos :
  • CHU de Yopougon : les services de réanimation, des urgences et du bloc opératoire ouverts
  • Éliminatoires CAN 2025 (4e journée) : La Sierra Leone bat la Côte d'Ivoire (1-0)
  • Fonds monétaire international (FMI) valide le versement de 825 millions de dollars à la Côte d'Ivoire
  • Fait divers : une collision entre un mini car et un camion fait 3 morts sur l'axe Grand-Bassam Bonoua
  • Sénégal : Des pluies diluviennes font 2 morts et d'importants dégâts matériels
  • Football-Championnat : L'Africa demeure en Ligue 2 (communiqué FIF)
  • Côte d'Ivoire : Beugré Mambé participe à l'inauguration du dépôt de bitume de la co-entreprise SMB (CI)/GOIL au Ghana
  • Eliminatoires CAN 2025 (2e journée) : La Côte d'Ivoire s'impose contre le Tchad (0-2)
  • Côte d'Ivoire-Rentrée scolaire 2024-2025 : Les cours de mercredi supprimés au cycle primaire
  • Côte d’Ivoire : Le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Dimba et son homologue de Sao Tomé-et-Principe Angela da Costa ont signé un accord de coopération
  • Côte d’Ivoire : Le ministre de la Santé Pierre Dimba conduit la délégation ivoirienne à la 74e session du Comité de l’OMS à Brazzaville
  • Côte d'Ivoire : Le taux de réussite au BTS session 2024 est de 38,39 %
  • District d'Abidjan : Cissé Bacongo lance le ravalement des façades
  • Melanie Joly, ministre canadienne des Affaires étrangères, en visite de travail en Côte d’Ivoire
  • États-Unis : Joe Biden passe la main à Kamala Harris à la convention démocrate à Chicago
  • Lutte contre les crimes sexuels en ligne : 20 policiers renforcent leurs capacités
  • Cinéma : Alain Delon, célèbre acteur français, est décédé le 18 août 2024, à l'âge de 88 ans.
  • Côte d’Ivoire : Le Premier ministre Beugré Mambé a visité le chantier du Lycée moderne d’Ebimpé le vendredi 16 août 2024
  • Côte d’Ivoire : Le vice-président de la République a représenté Alassane Ouattara à l’investiture de Paul Kagamé le dimanche 11 août 2024
  • Economie : Les prix du cuivre se stabilisent sous la barre des 9000 dollars la tonne sur les marchés mondiaux
  • Sénégal : Le mardi 13 août décrété « journée sans presse »
  • Rwanda : Paul Kagame investi pour un quatrième mandat
  • Côte d’Ivoire : Médaillé de bronze aux JO de Paris, Cissé Cheick rentre à Abidjan le mardi 13 août 2024
  • Côte d’Ivoire : La mine d’or d’Ity a produit 5,2 tonnes d’or au premier semestre 2024
  • JO 2024-Taekwondo : Cissé Cheick Sallah décroche la médaille de bronze
  • Football : Issa Hayatou, ancien président de la CAF (Confédération africaine de football), est décédé le 8 août 2024
  • Le Maroc se porte candidat au poste de vice-président de la Commission de l’UA
  • JO 2024-Athlétisme : L'équipe féminine ivoirienne du relais 4x100 mètres disqualifiée pour un mauvais passage de témoin
  • Concours de l’INJS 2024 : les inscriptions en ligne prennent fin le 30 août 2024
  • UMOA : La Côte d'Ivoire mobilise 87,01 milliards de FCFA auprès des investisseurs du marché financier régional
  • Enseignement technique : 29 jeunes ivoiriens en formation dans des Collèges d’enseignement général et professionnel (CEGEPS) du Québec
  • Mulhouse (France) : Un mort dans des tirs près du tribunal
  • Grave accident à Bingerville : Un gbaka a fait une sortie de route ce mardi 6 août 2024 , plusieurs victimes
  • Violences au Royaume-Uni : 6 000 policiers mobilisés pour ramener le calme
  • Côte d'Ivoir-Prix national de l’Excellence : 78 personnalités distinguées
  • JO de Paris- Marie Josée Ta Lou : « Je serai avec mes compatriotes le jeudi 8 août pour le 4*100m »
  • Côte d'Ivoire : Le secteur privé crée autour de 100 000 emplois par an (Mamadou Touré)
  • JO 2024 : 3e sacre olympique pour Teddy Riner. Le judoka français a battu le Coréen Kim Min-jong
  • Côte d’Ivoire : Le gouvernement en congé pour un mois. Les activités gouvernementales reprennent le 5 septembre
  • Nigeria : Au moins 13 morts dans des manifestations contre la hausse du coût de la vie (ONG Amnesty International)
  • Economie : L’Italie prévoit investir plus d’un milliard de dollars en Afrique en 2024
  • La Côte d’Ivoire et le Sénégal signent 12 accords de coopération
  • Projet Abidjan intermodalité (ligne de métro, réseau de BRT et réseau lagunaire renforce) : l’AFD octroie 72,155 milliards FCFA de financement
  • Un permis de recherche, valable pour l’Or, a été attribué à la société « YESSATI GOLD RESSOURCES SARL » (Conseil des ministres)
  • Les prix du carburant sont restés inchangés en Côte d'Ivoire sur la période du 1er au 31 août 2024 comme en juillet
  • Côte d'Ivoire : 1,3 million de tonnes de riz blanchi importés en 2023 (gouvernement)
  • Prix national d’excellence 2024 : la cérémonie de remise aura lieu le 5 aout
  • Echangeur Akwaba : les travaux réalisés à 75 %, selon le ministre Amédé Kouakou
  • BCEAO : Jean-Claude Kassi participe à la réunion du Comité des Gouverneurs à Dakar
  • 24e édition de la Journée nationale de l’arbre : Beugré Mambé invite les Ivoiriens au reboisement
  • Littérature :
  • Littérature
  • Sport
  • Infrastructure
  • Économie
  • Culture
  • Sport
  • Musique
  • Entrepreneuriat
  • Distinction
  • Culture
  • Climat
  • Littérature
  • Culture
  • Culture
  • Industrie musicale
  • Presse

Spiritualité

De l’obligation de la dîme : que dit la Bible ?

De l’obligation de la dîme : que dit la Bible ? © Esprit Magazine

L’OBLIGATION DE LA DÎME ET LA PROMESSE DE LA BÉNÉDICTION DE DIEU ? Il est courant aujourd’hui d’entendre dire que la « dîme » est une obligation pour le chrétien, parce que la Bible elle-même la prescrit : « Toute dîme du pays prélevée sur les produits de la terre ou sur les fruits des arbres appartient au Seigneur ; c’est une chose consacrée au Seigneur » (Lv 27, 30). Il est courant d’entendre dire également que l’offrande de la dîme entraîne notre prospérité. De fait, un passage du livre de Malachie précise que celui qui ne donne pas la dîme encourt une certaine malédiction (cf. Ml 3, 8-9), mais que celui qui la donne fidèlement reçoit la bénédiction, et que Dieu lui ouvre les écluses du ciel (cf. Ml 3, 10).

Si nous voulons comprendre correctement ces passages de la Bible-qui peuvent sembler archaïques-, il faut d’abord nous demander ce que signifie exactement l’offrande de la dîme, et pourquoi elle a été instituée. Nous serons mieux à même de voir si la dîme doit être encore appliquée aujourd’hui dans l’Église.

L’INSTITUTION DE LA DÎME ET L’ORGANISATION DES LÉVITES

Tout d’abord, pourquoi d’après la Bible, l’offrande à l’égard des ministres du culte a-t-elle été instituée, et pourquoi a-t-elle été fixée sous forme de « dîme », c’est-à-dire à hauteur de 10% ?

L’explication en est clairement donnée dans le livre des Nombres. Les prêtres qui exerçaient le culte à l’époque étaient exclusivement issus de la tribu de Lévi. Or, cette tribu ne possédait pas de territoire, et donc par conséquent pas de revenu. C’était là une volonté de Dieu pour que les prêtres soient exclusivement consacrés au Seigneur : « Tu n’auras point d’héritage dans leur pays, il n’y aura pas de part pour toi au milieu d’eux. C’est moi qui serai ta part et ton héritage au milieu des Israélites » (Nb 18, 20).

C’est pour cette raison précise que Dieu demande aux autres tribus de verser la dîme aux lévites : parce que ceux-ci n’avaient pas de revenus qui provenaient de leur terre, et qu’ils rendaient un service à tout le peuple d’Israël : « Voici : aux enfants de Lévi, je donne pour héritage toute dîme perçue en Israël, en échange de leurs services, du service qu’ils font dans la Tente du Rendez-vous » (Nb 18, 21).

 

QUE DEVIENT L’OBLIGATION DE LA DÎME LORSQUE LES LÉVITES DISPARAISSENT ?

Jésus a respecté l’offrande de la dîme, car l’organisation des tribus d’Israël et des lévites existait encore à son époque. Il a seulement corrigé les pharisiens qui la donnaient avec hypocrisie (Cf. Mt 23, 23 et Lc 18, 11-12). Cependant, après la mort du Christ et la destruction du Temple de Jérusalem, l’organisation des lévites a disparu, ils doivent laisser la place au Christ qui n’a pas voulu être lévite afin de bien montrer qu’il inaugurait un culte nouveau (cf. He 7, 14). Il y a bien un aspect du précepte de la dîme qui demeure dans l’Eglise. Comme l’affirme saint Thomas d’Aquin – docteur commun de l’Eglise : « Le peuple doit pourvoir à l’entretien des ministres du culte divin, qui ont la charge de son salut : de même qu’il doit fournir aux serviteurs du bien commun, princes, soldats, etc., la contribution nécessaire » (Somme théologique, II-II, q. 87, a. 1). Que l’on soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament, c’est toujours un devoir de justice que de subvenir aux besoins des ministres du culte.

Par contre, ce qui ne demeure pas dans ce précepte, c’est la hauteur du pourcentage à donner. Le calcul de la dîme des lévites était lié à la répartition de la terre promise, et au fonctionnement des lévites qui avaient interdiction de posséder des terres, et qui étaient au service des onze autres tribus d’Israël. La détermination du pourcentage de cette offrande est désormais fixée par l’autorité de l’Église, puisque c’est elle qui remplace l’organisation des lévites. Et elle peut varier suivant les époques : « L’Église, appréciant l’opportunité des temps et des personnes, pourrait déterminer différemment le pourcentage qu’on doit acquitter » (Somme théologique, II-II, q. 87, a. 1).

Dans certains cas, l’Église peut même estimer que les ministres ne doivent rien imposer comme prélèvement d’argent aux fidèles. Par exemple, si les fidèles d’une région sont trop démunis, ou s’il y a un risque de donner à penser que l’Évangile ainsi que les sacrements de l’Église ne seraient pas un pur don gratuit de la grâce de Dieu, mais devraient être achetés à prix d’argent. C’est la décision que Paul a prise pour l’Église de Corinthe : « En annonçant l’Évangile, j’offre gratuitement l’Évangile, sans user du droit que me confère l’Évangile » (1 Co 9, 18).

… ALORS FAUT-IL PAYER LA DÎME ?

Suivant les diverses époques de l’histoire, l’Église a fixé diversement le pourcentage que les fidèles devaient donner pour subvenir aux ministres du culte. Dans la France du Moyen Age, l’Église a continué à fixer à 10 % l’offrande pour les ministres du culte (à partir du concile de Tour en 567). La dîme a disparu en 1789 et a été remplacée par le paiement d’un salaire pour le clergé par l’état français. Après la séparation de l’Église et de l’Etat en 1905, ce salaire a été remplacé par le « denier du clergé », qui est devenu le « denier du culte ».

En France, cette contribution est un don volontaire de la part des fidèles, il n’y a pas de tarif. Chacun donne en conscience selon ses possibilités (cf. église.catholique.fr). Suivant chaque pays, cette offrande est organisée différemment. En Allemagne ou en Autriche par exemple, le denier est prélevé sous forme d’un impôt. En Côte d’Ivoire, les paroisses fixent ordinairement le denier du culte au salaire d’une journée de travail par an.

Le code de droit canonique réaffirme ce devoir envers l’Église (cf. canon 222, §1), en laissant à chaque Église particulière le soin de fixer ou non le montant. Les fidèles sont donc tenus de subvenir aux besoins de leur Église à travers le denier du culte et les quêtes, mais la dîme entendue comme 10 % du salaire n’est pas obligatoire.

Ceux qui s’appuient sur les versets de l’Ancien Testament pour imposer la dîme le font en les extrayant de leur contexte et de l’ensemble de l’histoire du salut. Nous ne sommes plus sous le régime des lévites et de la loi, mais sous le régime de la grâce et de l’Église.

QUE CHACUN DONNE SELON CE QU’IL A DÉCIDÉ DANS SON COEUR

Ceux qui veulent donner un dixième de leur salaire à l’Église font un geste louable et recommandable aux yeux de Dieu, mais il s’agit là d’une offrande volontaire qui ne saurait en aucun cas être l’objet de pression ou de manipulation. Comme le disait saint Paul à propos d’une collecte : « Que chacun donne selon ce qu’il a décidé dans son coeur, non d’une manière chagrine ou contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7).

Le passage de Malachie qui menace de malédiction ceux qui ne donnent pas la dîme, se situe à l’époque de l’organisation des lévites, il ne doit pas être sorti de son contexte (Ml 3, 8-9). La menace de malédiction, ainsi que la promesse de bénédiction temporelle sont une première pédagogie de Dieu qui est propre à l’Ancien Testament. Dieu s’adressait alors à des enfants qui étaient encore au stade de la première éducation et de la crainte du châtiment. Mais ce temps est révolu : « Nous ne sommes plus sous un pédagogue » (Ga 3, 25). « Vous n’avez pas reçu un esprit d’esclave pour retomber dans la crainte ; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait écrier : Abba ! Père ! » (Rm 8, 15, cf. Ga 4, 1-7). Dans l’Évangile, le Christ ne promet plus de royaumes temporels, mais le Royaume des cieux : « Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux » (Mt 5, 3).

TROIS SORTES DE DÎMES, LA DÎME POUR LES PAUVRES

Rappelons d’ailleurs qu’il y avait en réalité trois sortes de dîmes. La première était destinée aux prêtres. La seconde était destinée non pas au lévite, mais au fidèle qui l’offrait, et qui la mangeait lui-même au Temple avec sa famille (cf. Dt 14, 22-23), et la troisième était destinée aux pauvres (cf. Dt 14, 28-29).

Si quelqu’un aujourd’hui veut continuer à donner un dixième de son salaire comme offrande volontaire pour le Seigneur, il peut tout à fait la donner à des pauvres.

En effet, comme l’affirme saint Thomas d’Aquin, dans la Nouvelle Alliance, c’est cette dîme pour les pauvres qui doit être surtout développée et amplifiée : « La troisième sorte de dîmes, celle qu’on devrait manger avec les pauvres, doit prendre plus de place dans l’Église. Car le Seigneur ordonne non seulement de donner la dixième partie, mais tout son superflu aux pauvres, selon Luc (11, 41) : « Ce qui reste, donnez-le en aumône. » - Quant aux dîmes qu’on remet aux ministres de l’Église, eux-mêmes doivent les distribuer aux pauvres » (Somme théologique, II-II, q. 87, a. 1, ad 4).

 

Frère Thibault (contributeur)

Article précédent La touche des cauris
Article suivant Encore un autre effondrement d’immeuble à Yopougon !
or

For faster login or register use your social account.

Connect with Facebook