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Spiritualité

Baptême des enfants : le sens du choix des noms

Baptême des enfants : le sens du choix des noms © Esprit Magazine

Abou Daoud, l’un des grands transmetteurs de la chaîne d’enseignements prophétiques rapporte que le Messager d’ALLAH saw a dit : « Le jour de la Résurrection, vous serez appelés par vos noms et les noms de vos parents, alors donnez de beaux noms à vos enfants. »

Le choix du nom en Islam, répond à toute une symbolique, une philosophie et une sagesse. L’Islam n’offre pas un champ déjà pleinement labouré « du déjà là », mais il indique des canons à suivre pour donner au nom, toute la beauté de son identité. Ici, il faut faire la part entre le cultuel et le cultuel ou tout au plus, faire de telle sorte que le nom soit la passerelle de symbiose entre ces deux entités.

Cela coule de source que rien ne découle du hasard circonstanciel et le nom participe inexorablement de la construction de l’armure identitaire de l’individu. Le nom n’est jamais innocent et reste assujetti à un ensemble de principes eux-mêmes tributaires de l’importance du baptême en Islam.

L’IMPORTANCE DU BAPTEME EN ISLAM

En Islam, le baptême permet d’établir la carte d’identité spirituelle de l’enfant, outre le fait qu’il vise à glorifier le SEIGNEUR pour le don de grâce, de la joie de la maternité, et à implorer son assistance, sans laquelle, l’enfant vivra dans un environnement hostile et nuisible à son équilibre sociétal et spirituel.

C’est même un droit pour l’enfant et un devoir pour les parents. « Tout enfant est tributaire de son ‘‘akika’’ (baptême). Il a lieu le 7ème jour de la naissance. Ce jour-là, on lui donne son nom et on lui coupe les cheveux », a dit le Messager d’ALLAH saw.

Le nom constitue l’une des tentacules du baptême. Il est précédé par d’autres rites qui participent du long processus d’éducation et de maturation de l’enfant.

La conjugaison de ces rites est de faire de l’enfant, une semence de piété. L’enfant pieux est ainsi une denrée profitable à la communauté et à ses parents, même après leur mort, conformément aux dires prophétiques : « Quand un fils d’Adam meurt, toutes ses œuvres cessent, sauf trois : une aumône courante, un savoir utile ou un enfant qui prie pour lui ». Cette piété n’est pas le fruit du hasard, elle est la conséquence logique d’un ensemble de dispositions et de prédispositions. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le choix du conjoint ou de la conjointe en Islam est basé sur le critère de la religiosité et le bon comportement. L’édifice de cette piété se construit déjà dans le choix du partenaire.

Une fois l’enfant né il est soumis à l’exigence du baptême. La première démarche consiste à lui faire le grand appel de la prière à l’oreille droite (Azan) et le petit appel à la prière à l’oreille gauche (Iqâma).

Elles doivent-être les premières paroles entendues par lui, pour le connecter à l’onction divine, lui rappeler la source de son essence et le conditionner à vivre dans un monde de valeurs où l’adoration a une place de choix. Elle est aussi une recette de protection contre certaines maladies mystiques et même physiques, telle l’épilepsie. Le Messager d’ALLAH disait : « Satan touche tout nouveau-né, à l’exception de Marie et de son fils Jésus, parce que sa mère a demandé à ALLAH de le protéger en disant : …Seigneur, je le place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le diable le banni ».

L’appel à la prière constitue ainsi une protection contre les assauts du diable.

Au septième jour de sa naissance, une immolation de bête sera faite en son nom pour perpétuer la longue tradition du père du Monothéisme, Ibrahim (as). Il sera débarrassé de toute impureté, en commençant par ses cheveux qui seront rasés dont l’équivalent en gramme d’or ou d’argent sera offert en aumône. L’offrande de la bête l’accompagne avec les bénédictions pour l’aider à résister aux turbulences de la vie quotidienne. Deux béliers doivent-être offerts pour le garçon et un pour la fille qui naît. Ce chiffre est aussi indicateur de la part de responsabilité du garçon qui, une fois mature, reçoit par exemple le double de l’héritage de la fille, parce que c’est sur lui que pèsera les charges de la famille.

La bête immolée sera répartie en trois partie, une réservée pour la cérémonie du baptême, l’autre pour la consommation de la famille et la dernière pour les voisins et les nécessiteux.

Le baptême on le voit ainsi, offre l’opportunité d’une véritable réjouissance, car le don de la naissance est une grâce divine immense. Le souvenir et la mention de la divinité s’invitent dans toutes les sphères où la réjouissance est au rendez-vous pour rappeler sans cesse l’individu à l’essentiel des valeurs qui fondent la richesse de son humanité. Savoir d’où l’on vient et ce qui pèse sur lui comme obligation vis-à-vis du Possesseur de son âme, ALLAH.

Le baptême, s’il n’a lieu le 7e jour, peut se tenir soit le 14e ou le 21e jour. Si les parents n’ont pu avoir les moyens pour le faire, l’enfant une fois grand et indépendant peut s’en acquitter en prenant attache avec les autorités religieuses. Le nom de l’enfant est rendu public le 7ème jour lors de la cérémonie du baptême, quoiqu’il puisse déjà être donné par les parents dès le premier jour de la naissance. Il répond aussi à plusieurs critères.

LES PRINCIPES DU CHOIX DU NOM MUSULMAN

Le nom constitue la première identité de l’homme. Il l’accompagne dans sa vie civile, mais aussi dans sa vie spirituelle et celle de l’au-delà. Un nom qui sera prononcé par les hommes et par les anges ne doit nullement inspirer l’horreur, le dégoût, le mépris et l’orgueil. Aicha (raa), l’épouse du Messager d’Allah saw a rapporté qu’il avait l’habitude de changer les noms qui avaient des mauvaises connotations. Un jour, il a entendu des gens appeler un homme ‘‘Abdoul Hajar’’. Il dit à ce dernier, « désormais, tu t’appelles Abdallah ». Abdoul Hajar qui veut dire serviteur de la pierre et Abdallah, serviteur de DIEU. Ces exemples sont légion dans la vie du Messager d’ALLAH saw.

Le principe de base en Islam, c’est de faire de telle sorte que le nom soit agréable pour l’enfant, qu’il ne porte pas atteinte à son honorabilité, mais surtout qu’il ne porte pas entorse aux principes et exigences de l’unicité divine. Tous les noms sont donc supposés bons, qu’ils soient d’origine arabe ou non, dès l’instant où ils respectent ces principes.

Pour que le nom soit accepté, on verra s’il n’indique pas un objet répugnant, ou si ce n’est le nom d’un fétiche, ou un nom qui fait appel à une autre forme de servitude qu’ALLAH, tel un nom qui signifie adorateur de fétiche, de terre, de l’air, etc. Le nom doit avoir un bon sens et une bonne signification.

Il ne doit pas être porté par des créatures animales ou angéliques au risque de leur vouer un culte quelconque. Il ne doit pas mettre en évidence un caractère répréhensible, tel Kêlêtigui en malinké (un homme qui aime se battre), parce que le nom n’est jamais neutre ou innocent, il impacte aussi sur la personnalité de l’individu.

Suivant les enseignements du Messager d’ALLAH, saw, les meilleurs noms sont ceux qui font allusion à la servitude d’ALLAH, tel que Abdallah (serviteur de DIEU), ensuite les noms liés aux attributs divins, seulement s’ils sont précédés de Abd, c’est à dire « esclave de… » pour ne pas faire porter aux hommes des attributs divins.

On n’appellera donc pas directement l’enfant Malik ou Al-Malik qui veut dire le souverain, mais on dira Abdoul Malik (le serviteur du Souverain). Il en va de même pour les 99 noms et attributs de DIEU contenus dans le Saint Coran et les enseignements prophétiques. Qu’il s’agisse de noms à consonance arabe ou non, ces mêmes principes doivent être observés dans toute langue et ethnie.

Les noms qui succèdent à ceux-là en termes d’importance et de valeur, sont les noms des Messagers et des Prophètes, suivis de ceux des hommes saints et pieux, toutes fois que leurs noms respectent les principes susmentionnés. Il ne faut pas faire porter par l’enfant, le nom de personnes reconnues pour leur nuisance à l’humanité, des célébrités qui ne sont pas des modèles sur le plan morale et spirituel, où un nom qui surestime la valeur de l’homme au risque de l’entrainer dans les ravins de l’orgueil.

Le nom est si important que s’il ne respecte pas toutes ces règles et qu’il met en évidence une signification à même de nuire à l’enfant, celui-ci a le droit de le faire changer. Par ailleurs, lorsqu’une personne se convertie à l’Islam, elle n’est pas tenue de changer de nom pour porter un nom à consonance arabe qui n’est que culturel, si son nom n’a pas de connotation maléfique, négative ou péjorative.

Cela ne fait l’ombre d’aucun doute, le nom constitue la première denrée identitaire de l’enfant. Le tout n’est pas non plus de lui trouver un nom agréable, mais de l’éduquer dans le sens de la valeur qu’incarne son nom. Si les parents font le choix de faire porter des attributs divins à l’enfant, en respectant les critères définis ou les noms des Messagers, ils sont tenus de lui apporter une éducation qui reflète cet attribut ou le caractère de ces élus de DIEU.

Le jour de la résurrection, on dira : « Un tel, fils d’un tel, par exemple, Ibrahim, fils de DIABATE », d’où l’importance du choix du nom en Islam que l’on ne saurait détacher de l’arbre de la foi et de la croyance du musulman en ALLAH.

Un bon nom garanti un environnement de vibration positive pour le rayonnement de l’enfant et son épanouissement dans l’espace communautaire et sociétal. Rien n’est fortuit. Tout est lié, tout s’explique et a du sens.

 

El Hadj Diabaté Fousséni (journaliste-écrivain, contributeur)

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