L’épouse et le fils de l’ancien président Ali Bongo n’ont pas assisté à leur procès.
Selon l’AFP,
Jean Mexant Essa Assoumou, président de la cour criminelle, a déclaré que
Sylvia Bongo est reconnue coupable de recel, détournement de fonds publics,
blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et instigation au faux. Quant à
Noureddin Bongo, il est accusé de détournement de deniers publics, concussion,
usurpation des titres et fonctions, blanchiment aggravé de capitaux ainsi que
d’association de malfaiteurs.
Ils ont
également été condamnés à une amende de 100 millions de francs CFA (environ 152
000 euros).
Le procureur
général auprès de la cour d’appel de Libreville, Eddy Minang, cité par RFI, a
qualifié ce jugement comme une réparation suite à un « braquage de la
République » perpétré par ce « duo mère-fils », décrit comme culturellement
éloigné du pays mais financièrement proche du pouvoir présidentiel après
l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo en 2018.
Richard Konan