1. « Tu es nul » ou « Tu n’y arriveras jamais »
Ces mots touchent directement l’identité de l’enfant. Ils ne critiquent pas un acte, mais la personne elle-même. À force d’entendre ce type de jugement, l’enfant peut intégrer l’idée qu’il n’est « pas capable ».
Celai nourrit le doute, la
peur d’échouer et parfois le découragement. Il est bien plus constructif de
parler de ce qui n’a pas fonctionné, sans remettre en cause la valeur de votre enfant.
2. « Arrête de pleurer, ce n’est pas grave »
Pour un adulte, la situation peut sembler anodine. Pour un enfant, elle est souvent vécue intensément. En niant ou en minimisant ses émotions, on lui envoie le message que ce qu’il ressent n’est pas légitime.
À long terme, cela peut
l’amener à taire ses émotions plutôt qu’à apprendre à les comprendre.
Accueillir son ressenti, même sans être d’accord, est une étape essentielle de
son équilibre émotionnel.
3. « Ton frère (ou ta sœur) fait mieux que toi »
La comparaison est l’un des pièges les plus fréquents en éducation. Elle crée de la rivalité, fragilise la confiance et peut installer un sentiment d’injustice durable.
Chaque enfant avance à son rythme, avec ses forces et ses fragilités.
Le comparer à un autre, surtout au sein de la famille, revient souvent à le
décourager plutôt qu’à le motiver.
Éduquer avec bienveillance ne signifie pas tout excuser ou tout tolérer. Cela consiste surtout à choisir des mots qui corrigent sans blesser, qui guident sans écraser. Les mots s’envolent vite, mais chez un enfant, ils peuvent résonner très longtemps.
La rédaction