Le lundi n’est pas censé être un sprint, encore moins une course contre la montre. C’est un redémarrage. Un point de départ. Un moment fragile qu’on oublie d’honorer.
Alors comment éviter de se surcharger dès la première heure de la
semaine ?
En changeant ton rapport au lundi.
Commence lentement, même si tout autour de toi va vite
On croit qu’il faut « attaquer fort », « se mettre dans
le rythme », « rattraper le retard du week-end ».
Le problème, c’est que ton cerveau, lui, n’est pas encore prêt pour ce choc.
Le lundi a besoin de douceur, pas de violence.
Prends quelques minutes pour t’installer. Respirer. Observer. Te
reconnecter à ton énergie du jour.
Le simple fait de ne rien faire pendant les cinq premières minutes enlève déjà
une grosse partie de la pression. Ton corps te remercie. Ton esprit aussi.
Ne te jette pas sur ta to-do list
Le lundi matin n’est pas le moment pour affronter une liste
interminable.
Si tu la regardes trop tôt, tu vas te sentir dépassé avant même de commencer.
Pose-toi une seule question : « Qu’est-ce qui mérite vraiment mon attention aujourd’hui ? » Ne te jette pas sur ce qui t’angoisse ni sur ce qui impressionne les autres. Concentre-toi sur ce qui compte. Rien d’autre. Le reste peut attendre. Le reste doit attendre.
Respecte ton énergie avant de respecter ton agenda
Le lundi matin est souvent fragile. Tu ne sais pas encore comment tu te
sens vraiment. Tu ne sais pas quel type d’énergie tu vas avoir.
Avant d’ouvrir tes mails, écoute ton corps.
Si tu te sens léger, attaque une tâche importante. Si tu te sens lourd,
commence par quelque chose de simple qui t’ancre.
Ce n’est pas une faiblesse.
C’est de l’intelligence émotionnelle.
Fais du lundi une entrée en matière, pas un jugement
Trop de gens se jugent dès le premier jour : « Je n’ai pas bien commencé. » « Je ne suis pas assez productif. » « Je suis déjà en retard. »
Retiens ceci : le lundi n’est pas un verdict ni une fin en soi. C’est une transition entre deux mondes : le week-end et la semaine. Et comme toute transition, elle demande de la patience. Tu n’as pas besoin de performer. Tu as besoin d’atterrir en douceur.
Éviter la surcharge du lundi, c’est se choisir
Ce n’est pas une méthode. Ce n’est pas une technique.
C’est une posture intérieure.
C’est accepter que tu ne sois pas une machine qui se rallume
instantanément.
C’est comprendre que ton bien-être du lundi conditionne tout le reste de ta
semaine.
C’est oser commencer doucement pour continuer longtemps.
Le lundi n’est pas ton ennemi. Il est un espace.
Un souffle. Un moment où tu apprends à te respecter.
Et plus tu t’accueilles avec douceur le lundi matin, plus tu avances
avec puissance toute la semaine.
La rédaction