La pollution de l’environnement a des répercussions sur la santé humaine et la qualité de vie. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les risques environnementaux sont à l’origine d’environ 25 % de la charge totale de morbidité dans le monde.
Le parc
automobile national est évalué à 600 000 véhicules environ, constitué
aujourd’hui à 75% de véhicules d’occasion. 20 000 immatriculations sont
effectuées chaque année. Le secteur du transport contribue à hauteur de 2789,76
Gg équiv. CO2 aux émissions nationales de GES en 2012 (Troisième communication nationale,
2015).
La voiture
demeure le principal mode de locomotion en Côte d’Ivoire et représente pour la
plupart des gens, un symbole de réussite sociale. Si la mobilité en voiture ne
peut être supprimée ni réduite, elle doit au moins être rendue plus propre.
Le monde de
l’énergie est en pleine mutation et l’énergie hydrogène constitue l’une des
solutions pour répondre aux défis du transport propre. Utilisé dans une pile à
combustible, l’hydrogène se combine à l’oxygène de l’air pour produire de l’électricité
en ne rejetant que de l’eau. L’hydrogène peut être produit à partir de sources
d’énergie diverses, et en particulier à partir d’énergies renouvelables.
L’hydrogène représente donc un fort potentiel pour fournir de l’énergie propre.
L’industrie
automobile a annoncé la commercialisation de voitures électriques à hydrogène
entre 2015 et 2017. Ces véhicules sont performants pour les parcours longue
distance, puisqu’il leur faut moins de cinq (5) minutes pour se recharger et
offrir une autonomie d’environ 500 km. Ces parcours représentent 75 % des
émissions de CO2 du secteur des transports. L’hydrogène représente de réels
avantages pour lutter contre la pollution automobile : un véhicule électrique à
hydrogène, au-delà du confort de conduite, n’émet aucune émission de gaz à
effet de serre, aucune particule dans l’air et aucun bruit.
Le
gouvernement allemand entend se doter d’ici 2023, d’un réseau d’environ 400
stations publiques d’hydrogène qui couvriront tout le pays.
Au Japon, le
gouvernement considère l’hydrogène comme une énergie majeure pour l’avenir de
l’automobile et envisage d’installer environ 100 stations de recharge
d’hydrogène d’ici quelques années.
En France,
aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, aux États- Unis, aux Émirats arabes
unis, etc., plusieurs stations à hydrogène.
La Côte
d’Ivoire, dans le cadre de sa stratégie nationale « bas carbone », devrait oser
faire aussi le choix stratégique de l’énergie hydrogène comme solution de
mobilité propre, en vue d’atteindre son objectif de réduire de 28 % son
émission de CO2 d’ici 2030 et respecter son engagement international, pris à la
COP21 à Paris en 2015.
La vie des
populations ivoiriennes en dépend, celle de l’économie nationale également !
Espérant
ANGRA (directeur général associé Cabinet RÉSILIENCE)