Flash Infos :
  • Namahoua Bamba Touré, directrice générale de l'Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire ( ARTCI), démise de ses fonctions
  • Eliminatoires CAN 2025 (6e journée) : la Côte d'Ivoire lamine le Tchad (4-0)
  • Grève dans le secteur de l'éducation : le gouvernement suspend le salaire des 26 meneurs
  • Football : Rodrigo Hernández Cascante, dit Rodri sacré Ballon d'or 2024
  • Crise à la Fédération ivoirienne de taekwondo : toutes les activités suspendues
  • CHU de Yopougon : les services de réanimation, des urgences et du bloc opératoire ouverts
  • Éliminatoires CAN 2025 (4e journée) : La Sierra Leone bat la Côte d'Ivoire (1-0)
  • Fonds monétaire international (FMI) valide le versement de 825 millions de dollars à la Côte d'Ivoire
  • Fait divers : une collision entre un mini car et un camion fait 3 morts sur l'axe Grand-Bassam Bonoua
  • Sénégal : Des pluies diluviennes font 2 morts et d'importants dégâts matériels
  • Football-Championnat : L'Africa demeure en Ligue 2 (communiqué FIF)
  • Côte d'Ivoire : Beugré Mambé participe à l'inauguration du dépôt de bitume de la co-entreprise SMB (CI)/GOIL au Ghana
  • Eliminatoires CAN 2025 (2e journée) : La Côte d'Ivoire s'impose contre le Tchad (0-2)
  • Côte d'Ivoire-Rentrée scolaire 2024-2025 : Les cours de mercredi supprimés au cycle primaire
  • Côte d’Ivoire : Le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Dimba et son homologue de Sao Tomé-et-Principe Angela da Costa ont signé un accord de coopération
  • Côte d’Ivoire : Le ministre de la Santé Pierre Dimba conduit la délégation ivoirienne à la 74e session du Comité de l’OMS à Brazzaville
  • Côte d'Ivoire : Le taux de réussite au BTS session 2024 est de 38,39 %
  • District d'Abidjan : Cissé Bacongo lance le ravalement des façades
  • Melanie Joly, ministre canadienne des Affaires étrangères, en visite de travail en Côte d’Ivoire
  • États-Unis : Joe Biden passe la main à Kamala Harris à la convention démocrate à Chicago
  • Lutte contre les crimes sexuels en ligne : 20 policiers renforcent leurs capacités
  • Cinéma : Alain Delon, célèbre acteur français, est décédé le 18 août 2024, à l'âge de 88 ans.
  • Côte d’Ivoire : Le Premier ministre Beugré Mambé a visité le chantier du Lycée moderne d’Ebimpé le vendredi 16 août 2024
  • Côte d’Ivoire : Le vice-président de la République a représenté Alassane Ouattara à l’investiture de Paul Kagamé le dimanche 11 août 2024
  • Economie : Les prix du cuivre se stabilisent sous la barre des 9000 dollars la tonne sur les marchés mondiaux
  • Sénégal : Le mardi 13 août décrété « journée sans presse »
  • Rwanda : Paul Kagame investi pour un quatrième mandat
  • Côte d’Ivoire : Médaillé de bronze aux JO de Paris, Cissé Cheick rentre à Abidjan le mardi 13 août 2024
  • Côte d’Ivoire : La mine d’or d’Ity a produit 5,2 tonnes d’or au premier semestre 2024
  • JO 2024-Taekwondo : Cissé Cheick Sallah décroche la médaille de bronze
  • Football : Issa Hayatou, ancien président de la CAF (Confédération africaine de football), est décédé le 8 août 2024
  • Le Maroc se porte candidat au poste de vice-président de la Commission de l’UA
  • JO 2024-Athlétisme : L'équipe féminine ivoirienne du relais 4x100 mètres disqualifiée pour un mauvais passage de témoin
  • Concours de l’INJS 2024 : les inscriptions en ligne prennent fin le 30 août 2024
  • UMOA : La Côte d'Ivoire mobilise 87,01 milliards de FCFA auprès des investisseurs du marché financier régional
  • Enseignement technique : 29 jeunes ivoiriens en formation dans des Collèges d’enseignement général et professionnel (CEGEPS) du Québec
  • Mulhouse (France) : Un mort dans des tirs près du tribunal
  • Grave accident à Bingerville : Un gbaka a fait une sortie de route ce mardi 6 août 2024 , plusieurs victimes
  • Violences au Royaume-Uni : 6 000 policiers mobilisés pour ramener le calme
  • Côte d'Ivoir-Prix national de l’Excellence : 78 personnalités distinguées
  • JO de Paris- Marie Josée Ta Lou : « Je serai avec mes compatriotes le jeudi 8 août pour le 4*100m »
  • Côte d'Ivoire : Le secteur privé crée autour de 100 000 emplois par an (Mamadou Touré)
  • JO 2024 : 3e sacre olympique pour Teddy Riner. Le judoka français a battu le Coréen Kim Min-jong
  • Côte d’Ivoire : Le gouvernement en congé pour un mois. Les activités gouvernementales reprennent le 5 septembre
  • Nigeria : Au moins 13 morts dans des manifestations contre la hausse du coût de la vie (ONG Amnesty International)
  • Economie : L’Italie prévoit investir plus d’un milliard de dollars en Afrique en 2024
  • La Côte d’Ivoire et le Sénégal signent 12 accords de coopération
  • Projet Abidjan intermodalité (ligne de métro, réseau de BRT et réseau lagunaire renforce) : l’AFD octroie 72,155 milliards FCFA de financement
  • Un permis de recherche, valable pour l’Or, a été attribué à la société « YESSATI GOLD RESSOURCES SARL » (Conseil des ministres)
  • Les prix du carburant sont restés inchangés en Côte d'Ivoire sur la période du 1er au 31 août 2024 comme en juillet
  • Côte d'Ivoire : 1,3 million de tonnes de riz blanchi importés en 2023 (gouvernement)
  • Prix national d’excellence 2024 : la cérémonie de remise aura lieu le 5 aout
  • Echangeur Akwaba : les travaux réalisés à 75 %, selon le ministre Amédé Kouakou
  • BCEAO : Jean-Claude Kassi participe à la réunion du Comité des Gouverneurs à Dakar
  • 24e édition de la Journée nationale de l’arbre : Beugré Mambé invite les Ivoiriens au reboisement
  • Littérature :
  • Littérature
  • Sport
  • Infrastructure
  • Économie
  • Culture
  • Sport
  • Musique
  • Entrepreneuriat
  • Distinction
  • Culture
  • Climat
  • Littérature
  • Culture
  • Culture
  • Industrie musicale
  • Presse

Religion

Islam et esclavage : Restaurer la dignité humaine

Islam et esclavage : Restaurer la dignité humaine © Esprit Magazine
Islam et esclavage : Restaurer la dignité humaine © Esprit Magazine

Hystérie frénétique, comme une diarrhée ensorcelante à évacuer, aveuglés par le tourbillon obnubilant de la hantise obsessionnelle du rêve au pays de l’homme blanc, contre vents et marrées et au péril de leur vie, ils s’offrent en holocauste aux bras assassins de l’inconnu.

Deux, trois ou quatre millions de francs CFA économisés au prix de durs labeurs, affablement offerts à des vendeurs d’illusion et chantres de rêves hypothétiques pour regagner l’autre rive, où tous les greniers seraient semble-t-il, féconds.

Et, il n’existe pas de mots pour décrire la suite de l’horreur, dépenser des millions pour être vendu comme une marchandise banale à deux cents mille francs, le comble de la déchéance humaine.

Vous avez entendu dire « immigration clandestine », comme un autre « Gorée » ressuscité, une sorte de « porte de non-retour » … Du rêve de la conquête du mieux-être pour en arriver à l’esclavage hideux et répugnant pratiqué dans des pays où l’Islam semble-être la religion dominante. Paradoxe ou simple logique ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment se libérer des griffes de ces bourbiers et de ces vastes cimetières à ciel ouvert ? La question reste ouverte.

LA RESPONSABILITÉ PARTAGÉE

Quelle alternative offre-t-on à tous ces jeunes diplômés ayant accumulé des années sans emploi, ces jeunes « désœuvrés » qui chaque jour, sont humiliés par les regards et les propos accusateurs de leurs proches et sans cesse obligés de tendre la main pour subvenir aux besoins élémentaires de la vie ? Dans une Afrique où l’alternance démocratique apparaît toujours comme un horizon à l’horizon, où les jeunes ne sont utilisés que comme du bétail électoral sans une véritable politique visant à leur assurer un avenir radieux, qu’attendons-nous d’eux ? Qu’est-ce qu’il faut espérer de certains pays où chaque jour, le dictat des armes et des guerres fratricides mettent à mal tous les efforts consentis pour sortir des cavernes ténébreuses des inflations économiques récurrentes ?

Ce suicide programmé de tant de jeunes n’est que la réponse au manque de réponse de nos pays et dirigeants à leur offrir de véritables alternatives pour leur mieux-être social.

À cette raison et pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, s’ajoute la pression des géniteurs. Qu’attendons-nous d’un enfant qui chaque jour, entend de sa mère, des propos aussi blessants qu’humiliants du genre : « Dangadeh (enfant maudit en dioula), tu es là à ne rien f..tre alors que tous tes amis sont en Europe et font la fierté de leurs parents ? » Quel enfant n’aimerait pas être la source du bonheur de ses parents ? Des parents pour qui l’enfant n’est que le produit d’un investissement matériel à capitaliser. Ici, seule l’espèce sonnante et trébuchante compte. En elle seule se trouve la richesse de l’individu, symptôme d’un monde aux valeurs en décrépitude.

Que dire de la fascination de l’Occident ? Que d’accidents sur la route incertaine de cet Occident mystifié ? C’est le monde de l’argent rapide, l’argent de valeur, l’argent non dévalué. C’est aussi le monde de la valorisation. Revenir d’Europe, d’Amérique ou d’Asie et être arrosé de tant d’honneur, de respect, être adulé par la gente féminine, être courtisé à la fois par tous, s’offrir le luxe de prendre en otage des boîtes de nuit, des maquis, des bars climatisés, cela n’a pas de prix, même au prix de la vie. Vous leur montrerez toutes les images répugnantes de ces cimetières à ciel ouvert, ils vous diront que ceux qui y sont restés n’étaient pas des enfants bénis.

Comment raisonner une telle personne pour qui votre tentative de dissuasion n’est que la preuve de votre jalousie camouflée ? Faut-il ici, à tort ou à raison accuser éternellement le gouvernement qui œuvre aussi pour offrir des alternatives à ces personnes qui parviennent à économiser des millions pour ensuite les sacrifier entre les mains de vendeurs d’illusion ?

Faut-il encore accuser l’État, là où des fonctionnaires d’Etat utilisent les fonds de leur rappel pour se lancer dans la folie de l’aventure irrégulière ? Comme me disait cet exilé : « Je jure par ALLAH, si j’avais utilisé le tiers du sacrifice consenti ici en Europe chez moi au pays, je serais devenu millionnaire ».

Tous responsables face à ces si beaux rêves qui se transforment bien des fois en pires cauchemars.

DE L’HORREUR À LA VÉRITÉ

Par le pouvoir des médias, les images dignes de l’époque de l’âge d’or de l’animalité tournées en Lybie ont choqué le monde entier. Des politiques aux religieux en passant par les organisations de la société civile, toutes les réactions se sont voulues vives face à cette exécrable ignominie humaine.

Et pourtant, nous sommes ici en terre islamique. Mais attention à ne pas tomber si vite au rabais dans des amalgames improductifs. Ce cafouillis en Lybie n’est que la conséquence directe de l’assassinat de Mouammar KADHAFI. Ignorer cet état de fait, c’est occulter la racine du mal. Ces ventes d’esclaves ne sont que le fait de groupes de milices dans une Libye où tout est à reconstruire et où le pouvoir est encore dans la rue.

L’Islam ne saurait donc être l’ambassadrice d’une telle animalité. C’est un fait avéré, l’esclavage était une pratique courante au cœur de la péninsule arabique. L’esclave n’avait aucun droit, tout au plus, il n’était qu’une banale propriété à la merci de son maître.

L’avènement du Messager d’ALLAH (saw) viendra comme un ouragan bouleverser toutes ces pratiques déshumanisantes.

D’abord, l’Islam a consacré et valorisé les droits des esclaves et les a identifiés à des êtres pleinement dignes, à part entière et non entièrement à part. Un point d’honneur a été mis sur la sauvegarde de leur vie, leurs biens, leur honneur et leur dignité. Ainsi, le maître avait l’obligation de soigner son esclave, de l’héberger, de le nourrir au même titre que lui : (« Nourrissez-les de ce que vous mangez, et habillez-les de ce que vous portez ») a dit le Messager d’ALLAH, (saw) dans un de ses enseignements rapporté par Mouslim raa.

Et dans un second temps, le Coran et les enseignements prophétiques font mention à maints égards des mérites divins que le SEIGNEUR réserve à ceux qui utilisent leurs biens pour affranchir les esclaves, et promet une punition à ceux qui leur réservent un traitement dégradant. Plusieurs preuves textuelles en témoignent : « Mais sais-tu bien ce qu’est la voie ascendante ? C’est la pente qu’on gravit en libérant un être humain…

Ceux-là sont les gens de la droite, alors que ceux qui ne croient pas en nos versets sont les gens de la gauche. Le feu se refermera sur eux ». Sourate 90, Verset 12 à 20.

Le SEIGNEUR a même fait de l’esclave, un bénéficiaire de l’aumône purificatrice légale (la zakkat), dans le sens de sa libération, voir Sourate 09, V 60.

L’importance de ce troisième pilier de l’Islam dont une partie était affectée à l’affranchissement des esclaves met en exergue tout l’intérêt porté à la liberté de l’homme.

Par ailleurs, le Messager d’ALLAH (saw) a averti : « Au jour de la Résurrection, je serai l’adversaire de trois personnes. Et quiconque est mon adversaire sera vaincu. Parmi les trois personnes, il y a un homme qui a vendu une personne libre et utilisé son prix » Hadith mis en évidence par Boukhary.

La seule forme d’esclavage qui a pu exister avec le Messager d’ALLAH (saw) était celle liée à la captivité des ennemis qui voulaient étouffer la flamme de l’Islam sur les champs de bataille. Soit, ils étaient libérés sans rançons, ou ceux qui avaient un niveau d’instruction monnayaient leur libération en apprenant à lire à des analphabètes. Ailleurs, ils étaient tous zigouillés. Et progressivement, tous les compagnons ont entrepris de libérer les esclaves en leur possession, du fait de l’exemplarité comportementale du Prophète Mouhammad (saw).

Il n’est pas possible que là où l’Islam est apparu pour restaurer la dignité de l’homme, pour le libérer du joug des croyances païennes et des pratiques archaïques, qu’elle soit la complice d’une pratique aussi déshumanisante et dégradante.

Tous les hommes naissent libres et égaux, tel que proclamé solennellement par le Messager d’ALLAH (saw) : « Ô les hommes ! Celui que vous adorez est Un, et votre père est Un. Pas de supériorité à un arabe sur un non-arable, ni un non-arabe sur un arabe, ni un Blanc sur un Noir, ni un Noir sur un Blanc. La seule supériorité qui compte auprès de Dieu est celle de la piété. » Hadith rapporté par Ahmad ra.

Ce qui arrive aujourd’hui en Lybie, réflexion approfondie, n’est que le couronnement de l’intrusion des puissances occidentales, si ce n’est le fruit de l’échec de leur aventure militaire. Cela montre jusqu’où les responsabilités sont partagées. De ces pays étrangers pour leur immixtion, aux autorités libyennes, en passant par les passeurs de ces immigrants ou marchands de la mort, aux parents des immigrants et aux immigrants eux-mêmes, c’est à chaque partie de s’assumer face à sa responsabilité.

Jusqu’où iront ces jeunes et jusqu’à quand parviendront-ils à déconstruire en eux le mythe de cet Occident paradisiaque, qui abrite aussi des sans-abris, des sans-emplois, des chômeurs, des taudis, des baraques, des ghettos de la misère ? Quand comprendront-ils que l’Afrique regorge de tant de trésors, et que notre responsabilité est de nous battre pour faire de ces ressources, ignorées ou banalisées, la source d’un rayonnement partagé ?

 

El Hadj Diabaté Fousséni (journaliste-écrivain, contributeur)

Article précédent La touche des cauris
Article suivant Ouverture des filières E, F1 et F2 : L’EMPT sollicite l’expertise du ministère de l’Enseignement technique
or

For faster login or register use your social account.

Connect with Facebook