« C’est souvent au moment où les gens désespèrent le plus de leur avenir que leur fortune commence. » Honoré de Balzac La vie devenant de plus en plus harassante, les raisons de désespérer se multiplient. Face aux contrariétés, il est parfois difficile de maîtriser ses émotions.
À QUEL MOMENT PEUT-ON DIRE QU’UNE PERSONNE SOMBRE DANS LE
DÉSESPOIR ?
Comment
surmonter le sentiment de désespoir ? Avant toute chose, il est important de
définir l’état de désespérance. Lorsqu’on ressent un vide intérieur, qu’on se
déclare vaincu, qu’autour de soi des murs invisibles se rapprochent
inexorablement, que l’optimisme devient une notion désuète ; qu’espérer est
vain, que la vie n’a plus rien à offrir ; on peut dire qu’on a sombré dans le
désespoir.
Cela
peut-être aussi un manque de confiance en soi, un sentiment d’impuissance, une
fâcheuse tendance à s’isoler, un manque d’estime de soi, accompagné d’un profond
sentiment de désarroi.
IL EST TRÈS DIFFICILE D’AMÉLIORER SA SITUATION LORSQU’ON PENSE
QU’IL N’Y A PLUS RIEN À FAIRE
Lorsqu’une
personne sombre dans le désespoir, elle peut devenir inactive. Elle peut perdre
tout intérêt pour des activités, personnes ou évènements qu’elle appréciait.
Selon elle,
la situation est inextricable. C’est un peu comme quelqu’un qui se retrouve au
bord d’un précipice sans pouvoir faire marche arrière. Une personne emprunte au
désespoir peut avoir ce genre de pensée :
Tout est
fichu. Personne ne peut plus rien pour moi. Je n’ai plus de porte de sortie. Ma
vie est finie….
Des pensées
suicidaires peuvent traverser son esprit. Ce que ressent une personne désespérée
est très souvent en désaccord avec la réalité. Il est important de remettre
chaque chose dans son contexte réel. Il est également important de se faire
aider. Avoir un confident qui a du discernement, de l’empathie et de la
patiente, est précieux.
Identifiez
la source de vos sentiments Êtes-vous sujet à la dépression ou à une profonde
mélancolie ? Avez-vous une tendance au découragement ?
Éprouvez-vous
un sentiment d’insatisfaction ou de détresse ? Avez-vous vécu un évènement
traumatisant ? Faites le point sur votre vie et cherchez à déterminer si une
situation particulière peut être à l’origine de votre désespoir.
Redéfinissez
clairement le sens du mot bonheur. Posez-vous la question de savoir de quoi
dépend votre bonheur. Si pour vous être heureux dépend de ce que l’on est en
mesure d’acquérir, il serait préférable de vous concentrer sur vous-même ; sur
vos capacités, sur ce que vous êtes en mesure d’offrir et de partager.
N’oubliez pas que ce sont les choses simples qui nous procurent le plus de joies.
La capacité
d’adaptation est un don qui nous permet d’opérer de petits changements dans notre
existence.
Un peu
d’exercice physique peut avoir un effet apaisant et renouvelle les énergies.
Prendre ou reprendre contact avec la nature. Faire du jardinage est
thérapeutique. Écouter une musique douce éveille l’imagination et stimule la
méditation.
Quoi que
vous fassiez, vivez l’instant présent. Chassez promptement les pensées
négatives en les convertissant en pensées positives. Si vous avez du mal à
exprimer vos sentiments à quelqu’un, écrivez-les. Fixez-vous des objectifs
réalistes, et attelez-vous à les atteindre. Soyez patient avec vous-même.
Laissez vos proches vous aider, ne cherchez pas à les éviter sous prétexte que
vous n’êtes pas de bonne compagnie. Rappelez-vous que l’alcool et la drogue ne
sont pas de bons compagnons pour fuir le désespoir.
« J’ai
appris qu’il n’y a rien de mieux pour les humains que de se réjouir et de faire
le bien durant sa vie ; et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il
voit le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu. » Parole de
sagesse.
Lydia
Fagette (Conseillère de vie pour Esprit Magazine)