En lançant les travaux, le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a insisté sur l’urgence de passer de la réflexion à l’action.
« La souveraineté économique est l’affaire de tous : l’État qui crée un cadre favorable, le secteur privé qui investit, la jeunesse qui entreprend et les consommateurs qui privilégient le produit local », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’avenir de la Côte d’Ivoire et du continent passe par des entreprises locales « solides, innovantes et compétitives », capables de rayonner à l’international et de nouer des partenariats équilibrés. Il a cité plusieurs défis majeurs : la transformation locale des matières premières, le financement de la recherche face au changement climatique, le renforcement de la productivité agricole et le développement de l’économie circulaire.
La première journée de ce rendez-vous majeur du secteur privé ivoirien a été marquée par un panel de haut niveau sur le thème : « De la dépendance à la puissance : construire la souveraineté économique de l’Afrique ». La CGECI Academy se poursuit jusqu’au 30 septembre avec panels, expositions et rencontres B to B.
De son côté, le président de la BAD, Sidi Ould Tah, a souligné que la souveraineté économique africaine repose sur la mobilisation des ressources financières du continent, la construction d’infrastructures résilientes et la transformation des matières premières agricoles et minières. Louise Mushikiwabo, elle, a rappelé que l’objectif ultime reste la création d’emplois pour les jeunes.
Pays invité d’honneur, le Maroc participe avec une forte délégation composée de plus de 25 dirigeants d’entreprises, a précisé le président de la CGECI, Ahmed Cissé.
Richard Konan avec gouv.ci