Il est fréquent d’entendre des gens dire : « Ce personnage est fascinant ! » Ce peut être un collègue, un patron ou même un client. Dans sa façon de faire (ou d’être), il influence (in)directement son environnement. Est-ce cela le leadership positif ?
Les hommes
ne sont donc pas à l’abri des émotions. Oh, que non ! C’est cela même qui les
caractérise, paraît-il. Des leaders ont pleuré en public sans que cela leur
nuise. Bien au contraire, ce fut (pour eux) un atout plutôt qu’une faiblesse.
Pour mieux
faire passer son message, apprendre à utiliser ses émotions devient alors capital.
C’est utile pour asseoir sa force (de caractère). Nous avons (tous) une
personnalité.
Elle est
neutre, captivante ou abjecte. Une forme d’influence qui se traduit
physiquement ou moralement. Dans l’aptitude. Mieux, dans l’habitude.
Comment
réagissons-nous aux événements favorables ou non ? Que nous disons-nous à ces
moments-là ? L’optimisme (et le pessimisme) étant au cœur de la capacité à être
heureux. On peut ainsi apprendre à développer son niveau de bonheur.
L’on peut
avoir plusieurs buts. Mais, il faut s’accorder, qu’ils soient harmonieux. S’il
est possible de reporter certains, c’est mieux. Car, l’on peut tout avoir dans
la vie, mais pas en même temps.
Les
dirigeants ont du mal à se transformer, alors qu’ils l’exigent de leurs
collaborateurs. Le climat de travail. Le soutien des collègues et de la
hiérarchie. Des choses que l’on n’obtient pas nécessairement avec l’argent
(quelquefois source de motivation des salariés). Pour produire un engagement
fort de la part des autres, une vision claire et des objectifs partagés s’imposent
à nous. Comment donc y parvenir ?
PAR UNE NOUVELLE ALTERNATIVE
…qui permet
de gérer le stress (et la pression) mais aussi d’augmenter le bien-être. Et par
voie de conséquence à améliorer la performance et les résultats économiques de l’entreprise.
Pour cela,
le leadership positif recommande de se concentrer sur ce qui va bien, ce qui fonctionne
bien dans l’organisation et ce qui fait grandir les individus. Les émotions positives
produisent une transformation organisationnelle, car chaque émotion positive
individuelle rejaillit sur l’ensemble des membres de l’organisation.
Les émotions
sont contagieuses. Celles des leaders positifs particulièrement.
Compte tenu
de leur place et de leur personnalité, ils rayonnent plus facilement et
transmettent leur positivité à un plus grand nombre (de personnes). Comment
cela marche-t-il ?
GRÂCE À UNE RELATION OPTIMISTE…
Dans la
résilience. C’est apprendre à ne pas être triste, et à ne pas être en colère,
sur une longue période. Très souvent, l’on est emporté par l’ennui ou
l’anxiété, avec cette (éternelle) impression que ce que nous faisons ne sert à
rien. Cela se produit généralement lorsque l’on a un challenge perçu comme à un
degré (trop) élevé par rapport à son niveau de compétence ou à son talent.
Le baromètre
de bien-être au travail (force d’entrée) permet ainsi de changer de regard (ou
renforce un regard positif) sur un travail ayant un sens et qui peut nous
apporter une grande satisfaction. Sans pour autant opposer l’humain à l’économique.
Commencer
par développer son propre optimisme. Ensuite, vient l’épineuse question de la
nature de la relation que nous souhaitons entretenir avec les autres, afin de
définir la façon de (mieux) cheminer ensemble. Dépasser les difficultés - ensemble
- permet de construire la résilience. Quand les choses sont claires, la
synergie d’équipe émerge. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin,
enseigne d’ailleurs la sagesse africaine.
Les émotions
négatives sont (très) importantes pour des créations individuelles ou
artistiques. Elles sont utiles pour soi-même. Par contre, les émotions
positives aident à ouvrir l’esprit et à construire des capacités d’actions,
pour l’avenir.
La démarche requiert donc un véritable travail sur soi. Justement ! Pour révéler sa nature profonde. À devenir (ou rester) soi, et rien d’autre. Parce que, les valeurs ne courent pas les rues…
La rédaction